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    Chateau Aguilar
    "Je ne suis ni un naturaliste, ni un botaniste mais un passionné de la nature et de ses merveilleux rouages"
    c’est ainsi que se définit Daniel  Castello, invité par l’association des amis d’Aguilar ce samedi  17 mai pour animer une balade autour du château , à la découverte de la faune et de la flore méditerranéenne.
    Farigoule, romarin, genêt à balais, œillet de Montpellier, euphorbes :  la garrigue au mois de mai est un enchantement  de tous les sens. 
    Durant plus de deux heures, sur les pentes du château d’Aguilar, Daniel castello a régalé son auditoire  et détaillé les mécanismes élaborés par le règne végétal et animal pour s’intégrer au mieux  avec  leur milieu.
    Ophrys Bombyx
    Tout comme  cette ophrys , orchidée des régions méditerranéenne , que le petit groupe a dénichée durant la visite :La particularité la plus remarquable de l’Ophrys réside dans les relations qui se sont développées avec en particulier  différentes espèces d'abeilles sauvages. La plante attire l'insecte en produisant une odeur qui imite l'odeur de l'abeille femelle.
     Le 3ème pétale de l’Ophrys se comporte lui comme un leurre que l'abeille mâle confond avec une femelle. Le transfert de pollen se produit pendant le pseudo accouplement qui s'ensuit.


    ‘Si L’homme moderne est de plus en plus inter connecté avec ses semblables, son lien avec la nature s’est lui distendu : retrouvons le temps et la sagesse  de renouer ce lien’ conclura Daniel Castello à l’issue de cette balade.






    (*) Article paru le 29/05/2014 dans l'indépendant du midi

     


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    Une rampe d’accès a été aménagée et les visiteurs de tous âges peuvent désormais monter confortablement dans les hauteurs du site.


    Chateau Aguilar Passerelle acces (1)

    "On voit que le village ne meurt pas : les nouvelles générations ont pris conscience et agissent pour lepatrimoine",
    se réjouit Jacqueline, 77 ans, habitante de Tuchan. Il faut dire que le château d’Aguilar était le théâtre d’une inauguration très officielle, il y a peu.
    Les villageois ont emboîté le pas aux élus locaux, aux représentants du département, de la région et des affaires culturelles pour grimper tout en haut du château. Ensemble, ils ont découvert la nouvelle rampe d’accès en fer forgé qui permet de monter plus facilement. Le chantier a duré plusieurs mois et a coûté plus de 100 000 €.


    Chateau Aguilar passerelle acces (2)
    Pour accueillir toujours plus de visiteurs


    L’occasion aussi d’écouter les passionnantes explications de l’archéologue David Maso.
    « Le château d’Aguilar est totalement lié aux châteaux voisins, leur contexte historique est semblable. Le site est mentionné dès le XIe siècle comme le pic d’Aguilar. Après la croisade contre les Albigeois, le château est restitué à Olivier de Termes. Puis il revient au roi de France au XIIIe siècle, où il est structuré différemment. Avec ici une exception puisqu’une partie de la muraille primitive a été conservée. Le roi y installe une garnison qui s’intègre au dispositif frontalier connecté à Carcassonne », a détaillé David Maso, rappelant au passage qu’il faut considérer les châteaux comme un ensemble de forteresses des Corbières.

    C’est ainsi que depuis les hauteurs d’Aguilar on profite d’un superbe panorama où l’on peut même apercevoir la tour de Tautavel et la forteresse royale de Força Réal en pays catalan.

    De plus, Aguilar demeure un site archéologique potentiellement riche puisqu’un castrum, disposé plus bas, aurait bel et bien existé. Les travaux dans l’enceinte du château ont également permis de dégager des blocs de pierre liés à l’ancien portail : « Celui-ci devait être costaud », estime David Maso qui retrouvera peut-être, au cours des futurs chantiers, l’ancienne porte d’entrée du château.

    Chateau Aguilar Vue sur plaine de Tuchan
    Avec sa nouvelle rampe d’accès, Aguilar a donc vocation à accueillir encore plus de visiteurs de tous les âges. Notons que d’avril à novembre, ce sont près de 7000 personnes qui arpentent ses vieilles pierres chargées d’histoire.



    (*) Article paru le 20/07/2013 dans l'indépendant du midi

     


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  •  Visite Guidée au Château

    Les visiteurs ont revécu les grandes heures du château.

    Assistance fournie pour la dernière visite guidée du château d'Aguilar qui était organisée, le samedi 20 août, par l'association des Amis d'Aguilar pour cette saison estivale 2012.

    Après avoir au préalable définitivement démystifié le terme de "château cathare", Thomas Charpentier, le guide conférencier, a savamment apporté à son auditoire, tout au long de la visite les clefs de lecture géographique, historique et les éléments d'architecture permettant d'appréhender au mieux toute la richesse de ce site.

    La visite s'est terminée par une évocation de la vie longue et tumultueuse d'Olivier De Termes, un temps chevalier faidit, dépossédé de son château d'Aguilar, puis retourné en grâce auprès du roi de France par ses hauts faits d'armes en terre de Palestine. 


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     Article p
    aru le 25/08/2012 dans l'indépendant du midi

     

     


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    Châteaux Forts en Languedoc et Roussillon







    C'est à une très intéressante causerie que "les amis d'Aguilar" avaient convié la population tuchanaise, autochtones et vacanciers, mardi 7 août, à 21 h, dans la cour des écoles.

    Le conférencier, Thomas Charpentier, avait choisi de parler à son nombreux auditoire "Des châteaux des pays du Roussillon et du Languedoc à travers les sources historiques et archéologiques".
    Après avoir au préalable défini ce qu'est, d'après lui, un château fort, l'historien a décrit, en s'appuyant sur la trame de la société féodale, les fonctions successives du château fort, de Charles Martel au traité de Corbeil.
    Le conférencier a décrit de façon très vivante et intéressante la grande variété des châteaux forts. Il en a passé en revue un grand nombre depuis l'emblématique modèle de Nouvelles ou le château de Ségure qui, au XIIe siècle, dominait une microrégion et protégeait une dizaine d'habitations jusqu'à la forteresse royale de Salses qui marqua la fin de l'époque féodale, l'unification du royaume de France et une transition capitale dans cette évolution

     

    (*) Article paru le 12/08/2012 dans l'indépendant du midi 

     


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  • Conférence - Diaporama organisée par l'association dans le cadre des animations estivales 2012

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    L’ours déchaîne les passions. En témoigne le conflit récurrent entre ceux qui veulent sauver de la disparition l’un derniers fauves européens dans son milieu naturel pyrénéen et ceux qui voient en lui surtout un prédateur des troupeaux.

    Au début du Moyen Âge l’ours est encore abondant, présent dans presque toute l’Europe et la Méditerranée. Au XIIIe siècle on le chasse dans toutes les Pyrénées mais aussi dans les Corbières tout près de Carcassonne ou de Narbonne.


    Comment est-il perçu par les hommes de cette époque ? Est-ce le roi des animaux, un gibier de choix, un animal diabolique ou un simple prédateur ? Pourquoi disparaît-il pour ne subsister que dans les Pyrénées et quelques autres massifs ?
    C’est à ces questions que Gauthier Langlois tentera de répondre à partir de ses recherches






    Gauthier Langlois est professeur d’histoire-géographie à Carcassonne, historien et archéologue. Il a notamment participé aux fouilles de Montségur. Spécialiste d’histoire médiévale et d’histoire des techniques collaborant à plusieurs magazines grand public et revues spécialisées, il a publié divers ouvrages notamment une biographie du chevalier Olivier de Termes et une bande dessinée racontant l’Histoire de l’Aude. Il a collaboré à plusieurs ouvrages collectifs dont ceux de la collection Vilatge al pais sur les cantons de l’Aude. Il va publier une étude sur la légende de dame Carcas.

     

     


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